الخميس، 14 يونيو 2012

Quand Rchid Ammar parle de l'histoire de l'homme qui a dit non.

Rchid Ammar confirme qu'il n'a jamais refusé de tirer sur les manifestants. Il était même prêt à tirer s'il avait reçu l'ordre de le faire.




Aujourd’hui je reviens sur l’histoire de « L’homme qui a dit non » une dernière fois.

En fait, il y’a quelques jours, je suis tombé par hasard sur des documents d'instruction publiés par Takriz ou Rchid Ammar raconte sa version des faits.

Si je reviens sur cette affaire c’est pour deux raisons, la première est que je trouve ça cabrant que des gens croient toujours qu’il a refusé de tirer alors que lui-même affirme dans l’enquête n’avoir pas reçu d’ordres de le faire, et la deuxième est que j’estime qu’en plus du fait de confirmer une version très longtemps dénigrée ce document va plus loin en proposant une vision plus complète sur le rôle du Général Rchid Ammar pendant la révolution, toujours selon ses propres dires.

Après la lecture de ce document on peut en dégager les points suivants :

 -Le général Rchid Ammar affirme n’avoir en effet jamais reçu d’ordres pour tirer sur les manifestants, il n’avait donc aucune raison de dire non à quoi que ce soit.

 

-L’histoire de l’homme qui a dit non est une rumeur sortie sur les réseaux sociaux, Rchid Ammar le confirme .

L’histoire pourrait s’arrêter la, car le mythe s’effondre déjà, rien qu’avec cette déclaration mais le général va plus loin affirmant qu’il était tout à fait prêt à intervenir et qu’il n’attendait que l’ordre de le faire justement.






Rchid Ammar confirme donc avoir été prêt à tirer si Ben Ali le lui aurait ordonné. Quelle est donc la différence en fin de compte entre Rchid Ammar et Moncef L’Aajimi par exemple? L’un (L’Aajimi) avait reçu les ordres de Ben Ali et les a exécuté alors que l’autre (Rchid Ammar) attendait les ordres en étant prêt à exécuter mais, sauvé par le gong, il n’en a pas reçu.



Ce sont ses mots, relisez les, Rchid Ammar était prêt à tirer sur les manifestants s’il aurait reçu l’ordre de le faire.

Serait-il utile de préciser ici, ou de re-préciser, que le poste de Rchid Ammar est un poste ou on se trouve au temps de Ben Ali non pas parce qu’on est le plus compétant, mais parce qu’on est le plus loyal, le plus fidèle. Pour rien au monde Ben Ali n’aurait pris le risque de nommer à ce poste la quelqu’un qui risquerait de lui refuser un ordre, et donc ça va de soi que Rchid Ammar ait été prêt à tirer sur les manifestants.

Mais bon, parlons plutôt de preuves.
Pour les fanatiques du mythe de Rchid Ammar : relisez ce qu’il dit, « l’homme qui a dit non » vous explique tout lui-même.

Un autre point, jusqu’à maintenant ignoré : les conséquences de cette rumeur sur le cours des événements.

Prenons par exemple l’impact de cette rumeur sur le moral des policiers, selon le général elle aurait pu les pousser à se retirer. Il va même plus loin et affirme la rumeur est parvenue à ben Ali et a amené un sentiment de peur et manque de confiance parmi et entre les sécuritaires.



Donc pour récapituler, l’histoire selon laquelle Rchid Ammar aurait refusé de tirer sur les manifestants est fausse et c’est lui qui le dit (désolé pour les fanatiques énervés qui se sont tellement acharnés pour prouver le contraire) Il affirme aussi que c’est une rumeur sortie sur facebook ( ça ça a déjà été dit par la personne qui avait sorti la rumeur, mais bon je comprends, moi aussi je préfère quand c’est le général qui le dit) et finalement aurait eu un impact, toujours selon Rchid Ammar, beaucoup plus grand que ce qu’on croyait, ce dont n’importe quel tunisien ne peut que se réjouir, enfin j’espère.

Maintenant que cette affaire est classée je pense qu’il temps de s’occuper des vrais menteurs, vous savez celui selon qui on n’aurait pas eu de snipeurs pendant la révolution, ou encore celui qui nous a promis de créer 400 000 poste en une année.

Pour lire les déclarations complètes du Général :


Pour télécharger le document initial et complet des déclarations du général  : http://shr.tn/LNCU

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