La première partie de ce dossier est ici : http://mel7it3.blogspot.com/2011/10/histoire-de-comprendre-le-dossier-amine.html
A mes appels à témoins et à mes interrogations, de nombreux témoignages oraux et écrits me sont parvenus affirmant et confirmant l'aspect "louche" de l'arrestation de Mohamed Lamine El Abed, emprisonné depuis le 22 mai.
1) A mon appel à témoin au sujet d’éventuels autres ordres qu’il aurait donné et qui seraient en contradiction avec les directives écrites du 31/12/2010 et du 02/02/2011 interdisant l’usage des armes et le recours à la violence et à la force face aux manifestants (directives contraires aux ordres donnés par ZABA lors de son discours du 28/11/2010 : bi koli 7azm) une photocopie d’une note datée du 11/01/2011 m’a été envoyée, signée par le commandant général de la garde nationale, adressée à toutes les structures centrales et régionales. Elle stipule, malgré la généralisation de la violence dans tout le pays, les multiples attaques perpétrées contre les locaux de la garde nationale, une approche participative dans la gestion de la crise, elle appelle à sauvegarder les biens publiques et privés, à plus de vigilance sur nos frontières avec l’aide de l’armée. Encore ici, jamais aucun signe d’un recours à la force et aux armes, malgré la situation chaotique et violente, n’a été enregistré. Le document, déjà paru sur le journal Assabah du 04/11/2011 (http://www.assabah.com.tn/article-59887.html) .
2) Des initiatives personnelles furent signalées : En voici un autre témoignage d’un notable de la région de Kasserine :
Selon ce document, Mohamed Lamine El Abed, dépassant ses prérogatives, avait essayé d'utiliser ses connaissances personnelles dans les régions où il avait été gouverneur pour calmer les tensions.
A ma connaissance, ni a Kasserine ni a Gafsa surtout, la garde nationale n’a pas été incriminée dans aucun acte de tir sur des manifestants., voir même sollicitée (voir témoignage Boudriga essabah du 04/11/2011 (http://www.assabah.com.tn/article-59888-04112011.html)